La théorie de la Gestalt : tout ce qu’il faut savoir

La psychologie de la forme a été proposée pour la première fois en 1890 par un psychologue autrichien. C’est grâce à cette théorie que plusieurs scientifiques et d’autres penseurs ont adopté les lois de la Gestalt. Il s’agit d’une théorie Allemande qui a pour but de définir les principes de la perception. Le but est simple, il s’agit de comprendre le fonctionnement du cerveau qui, suite à la vue, cherche à adapter en une forme tout ce qu’il perçoit afin de bien s’organiser. Il s’agit donc d’une théorie permettant à l’être humain de comprendre le métabolisme du cerveau et les raisons pour lesquelles ce dernier donne une figure à tout ce qu’il voit.

La théorie de Gestalt dans son ensemble

En règle générale, la théorie de Gestalt se décompose en six lois bien distinctes. Il y a d’abord la loi de la bonne forme. Cette loi se traduit par un ensemble de groupement aléatoire comme les points qui tendent à être perçus automatiquement. Ces formes sont en général simples, symétriques, stables et excellentes. Ensuite, il y a la loi de bonne continuité qui s’explique par le fait que les points tendent à représenter une figure. Lorsqu’ils sont bien perçus, le cerveau a tendance à percevoir une continuité. Puis vient la loi de la proximité. Cette étape consiste à regrouper les points les plus proches pour aboutir à la loi de similitude. Il existe certains repères qui sont beaucoup trop distancés pour être reliés. De ce fait, le cerveau réunit les points similaires pour donner une forme fidèle à ces derniers. Une fois qu’ils sont réunis, la loi du destin commun entre en jeu. Elle a pour but de suivre les mouvements qui ont les mêmes trajectoires. Pour terminer, il y a la loi clôture. C’est la partie où le cerveau peut faire la différence entre une forme fermée et immobile à une forme ouverte et amovible.

La théorie de gestalt dans la vie quotidienne

La théorie de la forme s’applique dans la vie quotidienne de diverses manières lorsque la personne lit, contemple ou regarde des objets en face de lui. Cette théorie s’applique également dans les interfaces lorsque les zones ont une importance similaire ou une ressemblance graphique importante. À titre d’exemple, les champs sur les formulaires en ligne vont être regroupés dans un bloc. Ensuite, la distance entre les champs devra être inférieure à la distance entre les blocs appliquant ainsi la loi de la proximité. Le bloc sera alors délimité par un bord ou une couleur de fond, facilitant ainsi la mise en forme du graphisme et la lecture.

Une approche plus systématique

En dehors des points, la théorie de gestalt perçoit une approche beaucoup plus systématique. Il s’agit de percevoir de manière globale les formes et non les détails. C’est le fait donc de faire un assemblage qui rend l’ensemble beaucoup plus compréhensible. En ce sens, le cerveau organise souvent des observations de façon à percevoir des groupements pour ensuite les structurer en vue de pouvoir dégager des formes. Cette explication est plus simple et permet une appréciation rapide de la figure en vue d’aboutir à une excellente identification pour avoir une appréciation fidèle de tout ce que l’homme observe.