TDAH, l’appauvrissement de la véracité du diagnostic

Le TDAH ou encore le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité est, sans doute, une maladie cognitive très diagnostiquée chez les enfants et les adolescents. Ayant des symptômes très variés, un tel trouble mental peut affecter son fonctionnement personnel, scolaire, familial et social. Ainsi, s’il n’est pas diagnostiqué dès son plus jeune âge, il peut avoir de grandes répercussions sur sa vie lorsqu’il deviendra un adulte. Cependant, son identification et les analyses ne sont pas assez évidentes, car nombreuses sont les raisons qui peuvent mener à un tel trouble cognitif. C’est dans ce cadre que la science, même en étant évoluée, commet encore plusieurs faux diagnostics concernant tout particulièrement cette maladie psychique.

Une maladie cognitive rare

Le TDAH est un trouble d’origine neurologique qui se traduit de trois manières, soit en étant inattentif, soit en devenant hyperactif ou en se laissant souvent entraîner par ses propres impulsions. En général, ces comportements ont été observés au niveau des enfants et se manifestent durant toutes leurs vies. L’Organisation mondiale de la Santé estime que 5% à 8% de la population souffrent de la TDAH. Ils ont cru pendant longtemps que les garçons sont beaucoup plus touchés par ce trouble cognitif que les filles, mais après avoir revu ce faux diagnostic, les scientifiques ont compris que la maladie ne faisait aucune distinction de sexe. Cependant, il a été constaté qu’il touche en général les enfants de 7 ans, mais il y a des cas où le poupon développe cette maladie dès  l’âge de 2 ans.

Un diagnostic totalement faux

Le déficit de l’attention est un problème majeur qui, souvent, entraine des ennuis de concentration et d’oubli. En effet, dans le monde, peu d’enfants semblent être touchés par cette maladie, mais en raison des diagnostics totalement faux, plus d’un million d’adolescents ont été accusés à tort de souffrir de ce trouble. En Amérique du Nord, il s’agirait du diagnostic le plus fréquent réalisé par les pédopsychiatres. En Québec par conséquent, il n’existe pas d’études similaires pouvant chiffrer le taux de faux diagnostics. Néanmoins en se basant sur certaines pratiques des cliniques privées, il a été constaté que 20 à 30% des enfants qui ont été injustement diagnostiqués de cette maladie éprouvent en réalité d’autres types de problèmes. Un tel désastre et manque de professionnalisme sont certainement dus au fait que seuls les neuropsychologues sont assez qualifiés pour établir un constat véridique. Cependant, l’attente des résultats donnés par ce type de spécialiste peut durer deux ans à tel point que les parents préfèrent se tourner vers des médecins ou des psychologues.

Les faits à observer

Ainsi pour éviter cette longue attente de deux ans, les spécialistes ont formé les médecins et les psychologues scolaires. Cette formation a pour objectif de les aider à comprendre que le TDAH ne se diagnostique pas seulement en fonction de l’immaturité de l’enfant, mais qu’il y a d’autres facteurs à observer. La dyslexie, le manque de concentration ou encore l’asthme sont des facteurs à ne pas négliger. Mais, enfin, pour avoir un diagnostic fiable, les médecins et les psychologues sont encouragés à examiner l’enfant pendant une toute une journée. Un tel procédé a pour but de connaitre le bon fonctionnement de ses capacités cognitives en vue d’éviter de donner des rapports erronés.